Depuis quelques semaines, le front social est en ébullition des syndicats appellent à des mouvements d’humeurs. Si certaines organisations, dans le secteur de la santé, ont commencé à dérouler leurs plans d’actions, celles de l’éducation annoncent les couleurs d’une année mouvementée, si les accords déjà signés avec le gouvernement en 2022 ne sont pas honorés. Les revendications financière sont encore remises sur la table. Des syndicats appellent le gouvernement à régler le passif qu’il s’était engagé à résorber au risque d’un réchauffement du climat social.
Apres quelques jours des élections législatives, la situation sociale reste préoccupante. L’on assiste chaque jour à des sit-in, des préavis de grève et même des grèves dans plusieurs secteurs économiques du pays.
Dans le secteur de l’éducation, le problème des décisionnaires n’a toujours pas trouvé solution, ainsi que certains points découlant des accords de 2022. Une situation qui a amené le G7, qui regroupe les 7 syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation, à sortir de sa réserve, après presqu’une année d’accalmie.
Comme le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) qui regrette le non-respect des promesses de leur ministre de tutelle, à savoir l’achèvement des chantiers, l’ouverture tardive des campus sociaux qui compromet la reprise des enseignements. Les syndicalistes réclament le décret qui corrige une injustice quant au renversement de la pension de retraite au profit des enseignants-chercheurs et des chercheurs titulaires décédés, conformément au Code des pensions civiles et militaires.
Nous remarquons aussi sur le front social Depuis vendredi dernier, les étudiants ont entamé une grève illimitée pour protester contre leurs conditions d’études et les manquements sociaux. La situation s’est rapidement intensifiée, donnant lieu à des scènes de violence.
Alors que le Premier Ministre Ousmane Sonko avait demandé, lors de la cérémonie de présentation du nouveau Référentiel des politiques publiques, aux syndicalistes de faire preuve de plus de patriotisme et de surseoir à leurs revendications en raison du contexte économique difficile, ce message semble tomber dans l’oreille d’un sourd Car Le Collectif des agents de l’administration refuse de surseoir à ses revendications. Idem pour La Poste
Les travailleurs des collectivités territoriales ne sont pas en reste, Entamée depuis 2022, la grève de ces dernier a perduré sous le nouveau régime, se prolongeant malgré les appels répétés à la reprise du travail. À l’origine du mouvement social, l’Intersyndicale revendique principalement une revalorisation des salaires ainsi que l’amélioration des conditions de travail des agents territoriaux.
Pendant ce temps, Au niveau de la santé, la question de la généralisation des indemnités de logement, des avancements dans les carrières des travailleurs ainsi que le recrutement sont autant de défis qui avaient trouvé le juste milieu entre syndicats et gouvernement, mais qui peinent à se concrétiser.
Face au «mutisme» du nouveau régime, les syndicalistes ont décidé de hausser le ton, en mettant en place d’autres stratégies.
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