À peine la surprise de l’annonce passée que déjà les théories complotistes ont inondé le web : Joe Biden a-t-il menti sur son cancer de la prostate ? Le président a annoncé dimanche 18 mai qu’on venait de lui découvrir une forme « agressive » de cancer, suscitant de nombreuses réactions empathiques. Seulement, plusieurs médecins ont pointé du doigt le fait que le cancer de la prostate met plusieurs années à évoluer et qu’il est « impensable » qu’en tant que président, Joe Biden n’ait jamais fait de test de dépistage de la maladie, le test PSA. Une question se pose alors : le Démocrate a-t-il caché sa maladie – se privant ainsi de traitement et se condamnant lui-même à une mort précoce – pour conserver son poste ?
En réalité, c’est bien « l’impensable » qui se serait produit. Joe Biden n’aurait pas effectué de test PSA depuis 2014, selon un représentant du Démocrate, qui s’est exprimé face à la presse. À cette époque, celui qui était alors vice-président avait 72 ans et son test était revenu négatif. Or, aux États-Unis, plusieurs agences de santé recommandent de ne plus pratiquer ce test passé 70 ans, en raison d’un fort risque de « faux positifs » et de « biopsies inutiles ».
La peur d’un « faux positif »
Nombre de journalistes américains ont d’ailleurs épluché les anciens bilans de santé officiels du président réalisés par le Dr Kevin O’Connor et aucun ne mentionne un quelconque test PSA. « Le scénario probable, connaissant assez bien ce médecin, est qu’ils ont eu une discussion sur ce qu’est un test PSA, et qu’ils ont décidé de ne pas en faire un parce qu’il serait probablement élevé et provoquerait toute une histoire juste pour un “faux positif” », a avancé un « conseiller de longue date » de Joe Biden au « New York Post ».
« S’il avait fait un test PSA et qu’il était revenu positif, cela aurait forcément fuité. Le personnel de la Maison-Blanche parle et le Dr Kevin O’Connor n’est pas discret… Il est toujours en train de bavarder », poursuit cette source anonyme. « Ce qui est ironique, c’est que s’ils n’ont pas fait passer un test PSA au président en raison du risque d’un faux positif, cette décision va finalement conduire à sa mort prématuré, parce qu’ils auraient pu le détecter et donc le soigner plus tôt… »
C’est finalement au cours d’un banal « examen physique de routine » qu’un « petit nodule » a été découvert dans la prostate de Joe Biden, découlant sur ce terrible diagnostic. Résilient, l’ancien président a écrit que : « C’est dans les moments difficiles que nous sommes les plus forts ».
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