Il n’aura pas réussi à régler le problème en 24 heures comme il l’avait lancé pendant la campagne présidentielle. Donald Trump aimerait désormais mettre à son crédit la fin de la guerre en Ukraine pour ses 100 jours à la Maison Blanche.
« Il faut espérer que la Russie et l’Ukraine arriveront à un accord cette semaine, a écrit le président américain ce dimanche 20 avril sur son réseau Truth Social, trois mois jour pour jour après son investiture. Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les États-Unis d’Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune ! ».
Ce bref message alors que la trêve surprise décrétée pour Pâques par Vladimir Poutine prenait fin ne précisait pas les raisons de cet optimisme soudain du président américain. D’autant plus que vendredi, il avait semblé dans un tout autre état d’esprit. Donald Trump avait menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.
Sur le terrain, les hostilités ont vite repris à l’expiration d’un cessez-le-feu qui a été très fragile, comme les déclarations des deux camps l’ont montré. Même si l’intensité des combats a diminué, les accusations croisées démontrent la difficulté d’imposer une cessation, même courte, des hostilités plus de trois ans après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Des tentatives d’instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en Ukraine, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.
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