Alors que les présidents français et algérien, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, ont tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions diplomatiques entre les deux pays, un nouveau pic a été atteint ce week-end.
Alger a annoncé dimanche donner 48 heures à douze agents de l’ambassade de France pour quitter son territoire.
Cette demande intervient alors qu’un agent consulaire algérien a été placé en détention en France ce samedi. Il est soupçonné d’être impliqué dans l’enlèvement en avril 2024 de l’influenceur et opposant algérien Amir Boukhors sur le sol français.
Trois hommes ont été mis en examen vendredi dans cette affaire.
Pour le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, cela ne fait pas de doute : “Cette décision serait une réponse à l’arrestation de trois ressortissants algériens soupçonnés de faits graves sur le territoire national français”.
Le ministre appelle les autorités algériennes à “renoncer à ces mesures d’expulsion sans lien avec la procédure judiciaire en cours.” Il prévient : “Si la décision de renvoyer nos agents est maintenue, nous n’aurons d’autre choix que d’y répondre immédiatement.”
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