Depuis plusieurs jours, les villages à l’est de Lattaquié sont le théâtre de massacres ciblant la communauté alaouite dont est issue l’ex-dictateur Bachar el-Assad. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, au moins 973 personnes ont perdu la vie, bien qu’il soit impossible à ce stade de déterminer l’ampleur exacte des victimes. Les nouvelles autorités ont condamné ces violences, et les responsables de ces attaques semblent être une coalition de milices étrangères, renforcées par la frange la plus radicale du Hayat Tahrir al-Sham (HTS).
Au téléphone, une mère de famille ayant perdu ses deux enfants dans ces violences, crie de toutes ses forces se demandant quel crime ils ont commis pour subir tant de massacres et de persécutions. « Pourquoi ont-ils tué mes fils ? Nous n’avons aucun lien avec la politique », se lamente-t-elle.
C’est ainsi qu’a commencé le témoignage d’une femme syrienne sexagénaire, contacté par téléphone par notre correspondant à Damas, Mohamed Errami, habitante de la ville de Baniyas, située entre les gouvernorats de Lattaquié et de Tartous, qui a refusé de révéler son identité. Elle raconte l’assassinat de ses deux fils par les forces de sécurité du nouveau gouvernement syrien.
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