Ce vendredi 28 février, l’atmosphère autour du Pool Judiciaire Financier (PJF) est paisible. Un contraste avec la tension électrique qui émanait des lieux la veille, lors de la convocation du député-maire d’Agnam, Mouhamadou Ngom, alias Farba Ngom. Aujourd’hui, c’est l’homme d’affaires Tahirou Sarr qui est attendu, lui aussi cité dans le scandale des transactions suspectes portant sur 125 milliards de francs CFA. Une affaire révélée par la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif).
Devant le bâtiment austère du PJF, la routine a repris son cours. Une voiture de police, discrète, est garée sur le côté. Les passants, indifférents, vaquent à leurs occupations. Seul un petit groupe de journalistes est présent sur les lieux, leurs regards fixés sur les mouvements d’entrées et de sorties .
Hier jeudi, l’ambiance était tout autre. Les soutiens à Farba Ngom, la présence massive des forces de l’ordre, les barrières métalliques dressées, modifiés le décor.
Aujourd’hui, le dispositif sécuritaire est absent. Le calme règne. Tahirou Sarr est désormais entre les mains du juge. S’il suit le réquisitoire du procureur, Sarr pourrait connaître le même sort que Farba Ngom : un mandat de dépôt
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