Depuis la chute de Bachar el-Assad, ses opposants en exil ou qui s’étaient repliés dans des régions non contrôlées par son régime reviennent petit à petit dans la capitale. Dernier exemple en date : l’Alliance nationale syrienne, un groupe jusque-là basé à l’étranger, qui vient d’ouvrir un bureau à Damas et qui a organisé sur place sa première conférence de presse, dimanche 9 février.
Derrière un pupitre recouvert du nouveau drapeau de la Syrie, Aram el-Doumani s’adresse pour la première fois aux Syriens depuis Damas. Le moment est très fort. « Après la prise du pouvoir de Bachar el-Assad, mon père a été tué dans la prison de Sednaya en 2003. Il a été liquidé à l’intérieur. Aujourd’hui, nous vivons un grand rêve. Nous voulons faire revivre la gloire syrienne. Nous faisons revivre la démocratie en Syrie à partir de la capitale syrienne, Damas », déclare le secrétaire général de l’Alliance nationale syrienne.
Reste que les divisions de la Syrie laissées par le régime Assad sont telles, modère-t-il enfin, qu’il faut désormais du temps pour reconstruire un pays uni.
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