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Colère noir de Barthélemy Dias : « Je reste le maire de cette capitale… »

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Face à la presse, le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, a livré une déclaration musclée sur plusieurs sujets d’actualité, allant de l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2026 à la situation politique du pays. Sans langue de bois, il a fustigé ce qu’il considère comme une tentative de marginalisation de la Ville de Dakar dans des projets d’envergure et dénoncé un « braquage » orchestré contre sa mairie.

Barthélémy Dias s’est d’abord exprimé sur l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse, qui se tiendront à Dakar en 2026. Le maire a rappelé que c’est grâce à la candidature de la Ville de Dakar, sous la signature de son prédécesseur Khalifa Ababacar Sall, que le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) a obtenu un financement de 80 milliards de francs CFA.

« Le CNOSS ne travaille que pour ses propres intérêts. Je suis le président du comité d’organisation des JOJ en tant que maire de Dakar, et je n’accepterai pas leur ‘taff yeunggeul’ (faux-semblant) », a-t-il déclaré avec fermeté.

Le maire a également accusé le CNOSS de chercher à détourner les fonds destinés à l’héritage des JOJ, en excluant la mairie et en ignorant les besoins réels de la ville :
« Nous n’attendons rien de personne, car Dakar n’est pas une mendiante. Nous avons candidaté pour bâtir, pas pour rafistoler. Où est l’héritage de Dakar ? Pourquoi les fédérations et ligues ne sont-elles pas impliquées ? Le CNOSS ne cherche que l’argent. »

Barthélémy Dias n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il considère comme un « braquage » orchestré contre la Ville de Dakar. Pour lui, les manœuvres politiques visant à déstabiliser la mairie s’apparentent à un véritable coup d’État.
« Quand on est braqueur de banque ou d’institution, on est braqueur, tout simplement. Ce braquage est un coup d’État contre la Ville de Dakar. Mais Dieu est toujours du côté des justes », a-t-il affirmé.

Abordant la situation des militants et acteurs politiques détenus à Thiès, Barthélémy Dias a dénoncé des atteintes aux libertés fondamentales et accusé le régime actuel d’utiliser la justice comme un outil de répression.
« Nous nous sommes battus pour des avancées démocratiques, mais aujourd’hui, on assiste à des restrictions de liberté sans fondement. La politique est un échange d’idées, pas une vengeance ni une démonstration de bassesses. »

Il a particulièrement ciblé ceux qu’il qualifie de « petits mecs » au pouvoir, leur reprochant de manquer de vision et de grandir dans la médiocrité.

Barthélémy Dias a insisté sur la nécessité d’une justice indépendante et d’une gestion transparente des projets nationaux. Pour lui, le Sénégal a besoin d’excellence et non de médiocrité :
« La médiocrité ne peut pas être noire et l’excellence blanche. Nous devons travailler pour bâtir un Sénégal meilleur, où le droit est respecté et où chaque institution joue son rôle. »

Avec des propos fermes et des accusations graves, Barthélémy Dias réaffirme sa détermination à défendre les intérêts de Dakar et à dénoncer ce qu’il considère comme des injustices et des détournements flagrants.

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