Elon Musk va être de retour aux manettes de Tesla. Le milliardaire a annoncé, ce mardi 22 avril, qu’il allait s’éloigner de l’administration Trump, où il pilote la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) – dont l’objectif est de réduire les dépenses fédérales. Il souhaite consacrer davantage de son temps au spécialiste des véhicules électriques, largement plombé par sa proximité avec le républicain.
Le proche conseiller de Donald Trump a fait cette annonce lors d’une conférence téléphonique sur les résultats de Tesla, dont les ventes ont chuté dans le monde entier (– 13 % sur un an). « À partir du mois prochain, en mai, mon temps consacré au Doge diminuera considérablement », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par CNN. Il ne consacrera qu’un ou deux jours par semaine aux affaires gouvernementales « tant que le président le souhaitera et que ce sera utile ».
Elon Musk a néanmoins défendu la commission, affirmant qu’il était nécessaire de réduire le « gaspillage et la fraude ». Selon lui, le « travail crucial » a été « en grande partie accompli », mais il reconnaît que des « répercussions » ont eu lieu sur Tesla, du fait de son implication. Selon les résultats publiés ce mardi, le bénéfice net du constructeur automobile, définition la plus stricte de sa rentabilité, a chuté de 71 % par rapport à l’année précédente. Et, en quatre mois, son action en bourse a diminué de moitié.
Manifestations, appels au boycott
Les analyses ont imputé en grande partie la plus forte baisse des ventes de l’histoire de Tesla au rôle controversé d’Elon Musk au sein de l’administration Trump. Cela a donné lieu à des manifestations aux quatre coins des États-Unis, et même en Europe, devant les showrooms de l’entreprise, et à des actes de vandalisme.
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