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RDC: ce que l’on sait du mouvement politico-militaire de Thomas Lubanga

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Thomas Lubanga, ex-pensionnaire de la Cour pénale internationale, s’apprête à lancer un nouveau mouvement politico-militaire. Installé en Ouganda depuis environ sept mois, il mène des consultations et exprime sa colère contre le pouvoir de Kinshasa, qu’il accuse de négliger l’Ituri au profit des crises sécuritaires dans le Nord et le Sud-Kivu. Selon ses proches, cette marginalisation justifierait la nécessité d’une nouvelle mobilisation.

Le mouvement s’appelle Convention pour la révolution populaire (CRP) et dispose d’une branche armée, les Forces pour la révolution populaire (FRP). Les premières réunions formelles ont eu lieu en janvier et février à Kampala, avec des représentants de groupes armés ituriens, dont la FRPI, qui fut l’un des plus grands mouvements armés de la province, et le groupe Zaïre. Un protocole d’accord a été signé, définissant les bases d’un mouvement politico-militaire.

Le colonel Justin Lobho Zissy, un officier de l’armée congolaise (FARDC), y occupe une place importante, selon plusieurs sources. Le mouvement rejette tout lien avec l’AFC/M23, contrairement aux accusations des experts de l’ONU qui évoquent des connexions indirectes. Selon ses membres, il s’agit d’une tentative de délégitimation auprès de la population congolaise.

Des attaques dans le territoire de Djugu?

Mais le mouvement est-il déjà en action ? Ses représentants refusent de répondre à cette question. Pourtant, l’armée congolaise assure que ses combattants sont responsables d’attaques dans certaines localités du territoire de Djugu, notamment Nyamamba et Datulé, chefferie de Bahema Banywagi, dans le territoire de Djugu.

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