Le Fonds monétaire international (FMI) s’invite sur nos plateaux télé pour parler directement au peuple sénégalais.
Pourquoi ? Parce qu’il cherche à orienter notre opinion publique. Parce qu’il veut imposer ses méthodes. Des méthodes dignes d’une colonisation économique moderne.
Oui, nous avons une dette. Oui, nous devons honorer nos engagements.
Mais cela ne leur donne aucun droit de fixer notre politique, de parler à notre place, ni de nous dicter nos priorités nationales.
Le FMI n’est pas neutre. Il ne veut pas notre bonheur.
Il veut récupérer son argent prêté dans des conditions opaques, souvent au détriment de nos peuples. Il vit sur le dos des Africains.
Il est complice de notre fragilité. Il impose l’austérité, détruit nos politiques sociales, affaiblit nos États.
Il faut d’urgence rompre avec cette logique.
Il faut des solutions alternatives, souveraines et solides, que nous construisons nous-mêmes.
Et cela commence par refuser que le FMI nous fixe des conditions pour décaisser de l’argent.
C’est une honte pour nous, patriotes souverainistes.
Parce que l’argent du FMI est plus facile à obtenir, le régime, même désespéré ou manquant d’alternatives, ne doit pas accepter les contraintes du FMI, notamment sur les subventions à l’énergie.
Le régime doit très vite trouver d’autres alternatives :
Réduction drastique du train de vie de l’État
Mise en place de l’actionnariat populaire que nous l’avons proposé
Enclencher le processus de sortie du franc CFA et le finaliser avant la fin du mandat
Moratoire sur les différentes dettes
Diversification des partenaires
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