Sur cet aspect, Umaro Sissoco Embalo a affirmé avoir convaincu la junte guinéen de ramener la durée de la transition à 24 mois. «J’étais à Conakry avec le président de la commission (de la Cédéao) pour faire comprendre à la junte militaire la décision du sommet des chefs d’Etat que la transition ne peut pas dépasser les 24 mois. Eux avaient proposé 36 mois, mais on a réussi à les convaincre», a-t-il expliqué, mais l’information n’a pas encore été confirmée par Conakry.
Le président bissau-guinéen compte aussi rencontrer la junte malienne. « Je serai là-bas pour discuter avec nos frères maliens, je pense qu’on va trouver un accord, c’est très important qu’on en finisse avec les transitions ». Il se dit confiant : «je suis sûr et certain qu’on va trouver un agenda de la Cédéao, conformément à la décision du dernier sommet de Accra », tout en insistant sur le respect de la démocratie : « Il faut qu’on soit être tous républicains ».
On va arriver à un accord. Parce que c’est très important qu’on en finisse avec la transition au mali, en Guinée Conakry et au Burkina Faso. Et je peux vous dire aussi qu’il y a déjà sur la table, la création d’une force anti-putsch. Cela va permettre de faire comprendre à tout le monde que nous sommes au XXIe siècle. Les coups d’Etat sont inadmissibles, inacceptables.